Nid de bêtes blanches, (ensō #48)
Cette œuvre est un exercice sensoriel dont l’objectif est de faire prendre conscience des transformations qui ont lieu dans chaque espace à travers un silence musical. L’installation commence par une musique reproduite dans un espace attirant ainsi le public vers l’intérieur de la pièce. Une fois le public à l’intérieur de l’espace, la lecture de la musique est interrompue, laissant le spectateur enveloppé par le silence de la musique. Cependant, ce silence est une forme de représentation. En effet, une fois la musique arrêtée, nous commençons à entendre notre respiration, le bruit de nos pas, le bruit du vent au seuil de nos oreilles. Notre habiter, notre existence et celle des existences qui font partie de l'espace, impliquent l'impossibilité de créer un silence. C'est dans cette impossibilité que l'existence se révèle à nous comme acte de création.